Joe Dassin, (1938-1980), compositeur interprète français.
Fils du cinéaste Jules Dassin et d’une violoniste classique, élevé par la comédienne grecque Mélina Mercouri, Joe Dassin poursuit des études en Suisse, aux États-Unis, puis en France, où il obtient un doctorat d’ethnologie. Mais il s’adonne plus volontiers à ses violons d’Ingres : le journalisme, le cinéma et ainsi qu’à la guitare (c’est un excellent musicien). Après avoir fait quelques apparitions dans les films de son père, il publie des articles dans la presse américaine (Play Boy, le New Yorker), puis enregistre un premier disque, délaissant totalement l’ethnologie pour la chanson.
Il adapte principalement des succès américains, de tendance folk, d’atmosphère bon enfant. Chacun de ses disques, Bip bip, Guantanamera, les Daltons (initialement composé pour Henri Salvador), puis Aux Champs-Élysées (1969), l’Amérique, Siffler sur la colline, la Bande à Bonnot, comporte au moins un « tube ». Son physique, son sourire, ses tenues à l’américaine (chemises et jeans blancs, bottes mexicaines) ne sont pas étrangers à la ferveur du public, qui se prolongera bien au-delà de sa mort. En 1975, l’Été indien bat tous les records de vente. Joe Dassin parcourt le monde en enchaînant tournée après tournée : Amérique latine, Allemagne, Italie, Japon, Canada et Pays-Bas. Partout, le public lui fait un triomphe. Surmené, Joe Dassin meurt d’une crise cardiaque lors d’un séjour à Tahiti.