Le chaâbi
Le chaâbi est synonyme de la chanson populaire d'alger représenté par El Hadj M’Hammed El Anka, Dahmane El Harrachi ,Boudjemaa elankis, Hamid BEDJAOUI, Hacène Saïd et bien d’autres personnalités qui ont marqués leur époque et leur noms dans le vaste répertoire du chaâbi algerois.
Le malouf
Dans l’oreille d’un mélomane avisé le Malouf est synonyme de chanson classique de Constantine ville de l’Est algérien qui vue la naissance d’un chanteur célèbre Enrico Macias imprégné de cette riche musique qui déteint sur la tonalité de plusieurs de ces chansons,néanmoins El hadj Tahar Fergani reste le plus grand maître de la chanson malouf qui ressemble quelque peu au chaabi algérois avec une variante au niveau des instruments et du rythme.
Le hawzi
une musique populaire citadine doit sa notoriété à tous artisans, poètes et musiciens de génie, Abdelkrim Dali ,Bentriki, Bensehla, Ben M'saïb...Eux, et tant d'autres encore, ont chanté et chanteront avec les mots simples de tous les jours, les joies et les peines, l'espoir et le désarroi, l'amour et l'inimitié, la solitude et les retrouvailles, l'exil et le retour, l'ivresse de la jeunesse et la rédemption, et tous, pardessus tout, I'attachement à "leur cité", son eau, son air, la manière de se voiler de ses femmes, que l'on ne trouve nulle part ailleurs qu'à Tlemcen.
Le kabyle
La chanson kabyle découle et prends sa sève entre autre de divers contes et poésies millénaires jusque là transmis oralement de génération en génération. Une grande variété de sujets y est traitée allant de la chanson d’amour aux berceuses pour enfants en passant par les sujets traitant de la condition de vie de l’émigré, malaises sociaux (logement, mariages, chômage...
Slimane Azem, Kamel Hamadi , Henifa ,Cherif Kheddam , Ait Menguelet, Idir, Djamel Allam sont quelques noms de la musique kabyle.
Le chaoui
La musique chaoui est un mélange de musique sahraoui avec un peu plus d’instruments et un rythme plus soutenu et dansant, le célèbre Aissa El djermouni fut le premier arabe, avant la diva Oum Keltoum à ce produire sur la mythique scène de l’Olympia.Notons aussi que ses œuvres ont fait l’objet de thèses universitaires en occident ce qui prouve l’intérêt apporté par cette catégorie de musique Algérienne à travers le monde.
Il se dit aussi qu’il fut appel à ce dernier par un sourd afin de retrouver ses facultés auditives.Quelques émergences de cette musique apportèrent une touche de modernismes avec des instruments de nouvelle génération. Ali El Khenchli, Hadj Bouragaa , Teldja, Zoulikha …sont quelques noms de la musique chaoui.
Le Sahraoui
La musique Sahraouie est à l’origine une musique bédouine, à l’époque les bédouins composés leurs partitions en surveillant leurs troupeaux dans l’immensité du désert où la beauté des sites ne pouvait que pousser à l’inspiration et à la composition de textes rêveurs d’une grande richesse.
Lors des marchés les gens s’attrouper autours des cheikhs qui s’adonnaient à des poésies riches en textes et en mélodies accompagnées de sons de flûtes et de bendirs. Certaines de ces chansons ont été reprise comme base d’autres variétés de la musique Algérienne.Khelifi Ahmed , Bar Amar , Rah tahar ,Bachir Sahraoui sont quelques noms de la musique sahraoui.
Le rai
A l'origine, les vieux sages des villages algériens donnaient leur avis ("rai") aux habitants venus chercher conseils. Le rai dit traditionnel est apparu au siècle dernier à Oran, hérité de différentes formes de poésie: Une voix abîmée par les cigarettes et l'alcool sur fond de darbouka et de flûtes de roseau. Fusionnant avec les influences égyptiennes et françaises, les instruments traditionnels sont peu à peu remplacés par de plus modernes et électrifiés. La rencontre en 1974 du trompettiste Messaoud bellemou et du jazzman Safi boutella marquera la naissance du pop rai. Quelques années plus tard, la nouvelle génération du raï, les chebs (jeunes) introduisent le synthétiseur et la boite à rythmes. L'Algérie, prise dans ses contradictions, entre archaïsme et modernité, n'avait pas prévu l'explosion de ce phénomène. Une jeunesse, qui a soif de vivre, le hurle dans des chansons quasi libertines dans lesquelles l'amour et la fête reviennent comme des leitmotivs.
cheb khaled, cheb hamid, cheb mami, cheb sahraoui,cheb yacine, les frères zorgui, le groupe raina rai, cheb el-handi, chaba fadhila, cheb houari benchenat... sont quelques noms de la musique rai.
Cheb mami est l'un des pionniers en matière de rapprochement entre les genres, Il mélange du folklore, rock, rap, dance en passant par le reggae ou encore le flamenco et intègre des artistes d'horizons très divers comme Imothep du groupe IAM, K-mel d'Alliance Ethnik, Idir, Samira said, Sting, le groupe reggae Aswad... il s'est aisément imposé grâce à la sensualité de ses orchestrations et surtout par sa voix au timbre aigu et clair qui n'a pas d'égal pour conter les amours contrariées.
en 1994 Il avait introduit une bonne couche de rap dans son album "Saïda", via la Californienne BabyGirl, sur "Mama" un de ses titres à succès. De son côté K Mel est le célèbre chanteur d'Alliance Ethnik, le groupe de rap français le plus funky de la planète. De retour en 98, avec un nouvel album Fat Come Back, K Mel s'offre un aparté avec son ami Cheb Mami dont il apprécie tout particulièrement la musique. Tous deux né en Algérie, les deux compères se sont trouvés, interprétant un titre lourd en signification. Parisien du Nord a été produit par Imhotep, le bâtisseur d'IAM et le concepteur du morceau. Il a également partagé l'affiche du film "100% Arabica" de Mahmoud Zemmouri avec Khaled.
-Khaled est le premier chanteur de raï qui a fait découvrir au grand public ce style musical de la culture maghrébine ,aux sonorités chaudes accompagné d'instrumentations traditionnelles.Tout gamin il se passionne déjà pour la musique en clamant son admiration pour Elvis Presley et Johnny Hallyday. mais aussi pour la musique égyptienne et le reggae de Bob Marley
Il apprend le chant et l'accordéon et débute selon la tradition, en jouant pour les cérémonies de circoncision et les mariages. Avec une énorme envie de faire de la musique son métier, Khaled sort son premier 45 tours à 16 ans "Trig lycée"(La route du lycée), bravant tous les tabous, il se retrouve premier des Cheb (jeunes) il devient une vedette en Algérie sans jamais passer à la radio : le raï chante les filles et l'alcool et il est interdit d'antenne..
Khaled débarque en France en 86 pour un festival de raï à Bobigny et décide de quitter l'Algérie pour s'installer en France. Son premier album "Kutché" sort au tournant des années 90 avec le jazzman Safi boutella, un métissage entre le jazz et la pop.
Mais c'est en 1992, que Khaled connaît un énorme succès avec l'album "Didi" produit à Los Angeles par Don Was, entre dans le top 50 français. Ce titre "Didi" est le premier grand tube du raï. Il satellise Khaled autour de la planète.
au fil de ses voyages enregistre plusieurs albums toujours innovants et enrichis par ses nouvelles rencontres. A noter celle avec Jean-Jacques Goldman d'où en résultera "Aïcha" enregistré au Tuff Gong Studio de Kingston, son plus gros carton chanté en français. Philippe Eidel, son producteur des tout débuts l'emmène en Jamaïque pour découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles influences...