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 L'ARRANGEMENT

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2 participants
AuteurMessage
samontha




Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 21/03/2008

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MessageSujet: L'ARRANGEMENT   L'ARRANGEMENT EmptyVen 21 Mar - 21:18

Elia Kazan

BIOGRAPHIE :

Réalisateur, Producteur, Scénariste américain
Né(e) le 07 Septembre 1909 à Istanbul (Turquie)

Elia Kazan, fils d'immigré grec de Turquie, débarque à New York à l'âge de 4 ans. Il étudie le théâtre à l'université puis rejoint les groupes d'avant-garde théâtrale. Il adhère pendant sa jeunesse au parti communiste. Il devient acteur tout en s'initiant aux divers métiers des planches. Dans les années 40, il connaît le succès à Broadway en mettant en scène des pièces comme Un tramway nommé désir ou Mort d'un commis voyageur. Au cinéma, il donne la réplique à James Cagney dans Ville conquise d'Anatole Litvak (1940).

En 1945, il s'attaque réellement au cinéma. La Fox qui recherche de nouveau talent le recrute. Son premier film est le Lys de brooklyn (1945), l'histoire d'une famille d'immigrés irlandais. Le thème de l'immigration est récurrent dans ses oeuvres. Le social est son autre sujet de prédilection. C'est ainsi que dans Boomerang (1947), il aborde les erreurs judiciaires et dans Le Mur invisible (Gentleman's agreement) (1947), il dénonce l'antisémitisme. Cependant, c'est dans Panique dans la rue (Panic in the streets) (1950), un film extrêmement noir, que l'on découvre sa maîtrise. Il dirige Marlon Brando dans Un tramway nommé désir (A streetcar named desire) en 1951 puis en 1954 dans Sur les quais (On the Waterfront). Cette collaboration est couronnée de succès.

En plein Maccarthysme, l'année 1952 va transformer sa vie. Il dénonce des metteurs en scène communistes devant la commission des activités anti-américaines. Par cette attitude, Kazan dévoile toute son ambiguïté. Lâcheté, anti-communisme ou volonté de se débarrasser de ses concurrents ? Le flou demeure. Néanmoins, il tentera toute sa vie de légitimer sa démarche. Le fait qu'il tourne Viva Zapata !, un portrait du révolutionnaire mexicain la même année, ne fait rien pour démêler les paradoxes de ce cinéaste.

En 1955 avec A l'Est d'Eden (East of Eden), il fait une nouvelle fois confiance à un jeune acteur en offrant le personnage d'un adolescent révolté à James Dean. Après des drames comme La Fievre dans le sang (Splendor in the Grass) (1961), il livre des oeuvres de plus en plus autobiographiques. Ainsi, America, America (1963) raconte l'histoire de sa famille, et il adapte, avec L'Arrangement (The Arrangement) (1969), l'un de ses romans. En 1976, avec Le Dernier Nabab (The Last Tycoon) où il dirige Robert De Niro, il délivre une méditation sur Hollywood.

Problèmes sociaux, politiques ou immigration, Kazan explore toutes les facettes de l'Amérique moderne. Ses oeuvres sont empreintes d'une exploration autobiographique ainsi que d'une réflexion sur son attitude pendant la chasse aux sorcières. Malgré ses troubles compromissions, Kazan demeure un cinéaste qui marque de son empreinte le cinéma contemporain.

FILMOGRAPHIE :

LAST TYCOON, THE (1976)
VISITORS, THE (1972)
ARRANGEMENT, THE (1969)
AMERICA, AMERICA (1963)
SPLENDOR IN THE GRASS (1961)
WILD RIVER (1960)
FACE IN THE CROWD, A (1957)
BABY DOLL (1956)
EAST OF EDEN (1955)
ON THE WATERFRONT (1954)
MAN ON A TIGHTROPE (1953)
VIVA ZAPATA! (1952)
STREETCAR NAMED DESIRE, A (1951)
PANIC IN THE STREETS (1950)
PINKY (1949)
BOOMERANG! (1947)
GENTLEMAN'S AGREEMENT (1947)
SEA OF GRASS, THE (1947)
TREE GROWS IN BROOKLYN, A (1945)
IT'S UP TO YOU (1941)
PEOPLE OF THE CUMBERLAND, THE (1937)


Fiche

Auteur : Elia Kazan
Edition originale 1967- Edition française Stock 1969
Traduction française : France-Marie Watkins

Résumé :

Il a fallu que sa voiture se déporte et se jette contre un camion pour qu'Eddy Anderson, meurtri mais indemne, prenne le temps de s'interroger sur sa façon de vivre. Cet accident n'a-t-il pas été, au fond, une tentative de suicide ? Mais quelles raisons aurait-il de se tuer ? Aucune apparemment, puisqu'il est nanti d'une belle situation (dans une agence de publicité), marié à une femme charmante (Florence) et possesseur d'une maison avec piscine et pelouse (dans le quartier chic de Los Angeles). A ce bilan officiel de prospérité s'ajoutent les conquêtes sur lesquelles Florence a le bon goût de fermer les yeux.

En somme, un arrangement agréable dont soudain Eddy ne parvient plus à se contenter. Est-ce parce qu'il a dû rompre avec Gwen Hunt qui est si bien son type ou parce que ces masques l'étouffent ? Dans un sursaut d'énergie, il décide de repartir à zéro sans épouse ni fortune ni emploi, mais aussi sans masque et sans contrainte.
Cela n'a rien de facile et c'est ce qui fait de cette histoire nourrie de réalité une œuvre forte et fascinante qui a connu un immense succès aux Etats-Unis.

En 1969 Elia Kazan réalise un film à partir de son livre Avec Kirk Douglas , Faye Dunaway , Deborah Kerr , Richard Boone

Extrait :

Un homme sûr ? Je ne l'étais pas. Un intellectuel ? Non. Un amant ? Je doutais fort d'avoir jamais aimé. Un homme de confiance ? Je doutais fort que l'on pût avoir encore confiance en moi ? Un ami de l'humanité ? A vrai dire, j'étais hostile à presque tout le monde. L'Indispensable Eddie ? Ne me faites pas rigoler. L'Honnête Eddie ? Vaguement. Un type qui a besoin des autres ? J'étais indifférent, égoïste. Est-ce que je devrais porter des vêtements qui diraient :

"Venez, j'ai besoin de compagnie ?" Non, au contraire ! Je préférais être seul. Comment s'habiller pour le faire comprendre ?

A vrai dire, c'était simple : je n'avais pas envie de m'habiller. Je ne voulais impressionner personne, ni voir personne. J'étais revenu au point de départ, nu et seul, comme l'on vient au monde. J'étais déconnecté et sans obligations. A ce moment-là, je n'avais pas la moindre idée de la date ni de l'heure. Ni de quoi que ce soit.
Quelqu'un devait être levé quelque part, parce que le téléphone sonnait à intervalles réguliers.
J'avais démoli tout l'édifice de mon ancienne vie. Et maintenant, il s'agissait de savoir ce que j'avais à mettre à la place. Je ne faisais plus ce que je n'avais pas envie de faire. Bon, mais qu'est-ce que j'avais envie de faire, alors ?
Je me dis soudain que je n'avais pas besoin de faire quelque chose. Je pourrais me contenter de vivre. Tant que ça durerait.

Combien de temps ?

J'avais un peu d'argent, et le toit de mon père au-dessus de ma tête. (…) Je ne serais pas à la rue avant demain ou peut-être après-demain.

Un des mes amis avait toujours ri avec mépris des problèmes de l'âme sensible de classe moyenne. Il disait qu'on ne pouvait éprouver de souci ne de compassion pour les problèmes d'un homme qui pouvait lire une annonce et trouver du travail? Les gens dignes d'intérêt étaient ceux des régions surpeuplées et sous-développées, l'Inde, par exemple, qui souffraient du climat et de la faim.

Mais il me semblait qu'il y avait d'autres façons de mourir de faim. Des milliers de gens commençaient à l'apprendre, et des millions le sauraient. Il y avait d'autres maladies que celles causées par la sous-alimentation. Il était impossible de parcourir les rues de nos villes, de regarder les visages et d'affirmer que ces gens n'avaient pas de problèmes.

Ils étaient tenus secrets, ces problèmes, et niés. Les gens avaient honte de les avouer. Mais ils existaient.
Cependant, d'un autre côté, mon ami avait raison. Je pouvais "me permettre" ce problème. C'était un problème d'abondance, si ténue fût-elle. Si je n'avais pas d'argent, j'avais après tout un toit, quelque crédit, une petite assurance et…

Je ferais bien de remplir la glacière, me dis-je, pendant que j'ai encore du crédit. " (Pages 489 – 490)

samontha study
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JAKAL
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MessageSujet: Re: L'ARRANGEMENT   L'ARRANGEMENT EmptyVen 21 Mar - 22:33

Suspect copier coller Exclamation quand meme Suspect
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