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LE PETIT BISTRO des étudiants de l'université de BATNA
 
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 Le christianisme

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adilla

adilla


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MessageSujet: Le christianisme   Le christianisme EmptyMar 8 Avr - 16:57

Le christianisme est une religion monothéiste, rassemblant plus de 2,2 milliards de fidèles, fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth tels qu'ils sont présentés dans le Nouveau Testament, et qui est apparue après sa crucifixion, au Ier siècle.

Ce terme vient du Grec Χριστός, l'équivalent du terme hébraïque Messie (מָשִׁיחַ - mashia'h, littéralement « celui qui est oint »), et de lui découle l'appellation Jesus-Christ: Les chrétiens croient en effet que Jésus de Nazareth est le fils de Dieu et le Messie que prophétisait l'Ancien Testament.[1] Les Actes des Apôtres indiquent que le nom de chrétien (Grec Χριστιανός), signifiant appartenant au Christ ou partisan du Christ, fut donné à ses disciples à Antioche au milieu du premier siècle.[2] La référence la plus ancienne connue pour le terme christianisme (Grec Χριστιανισμός) se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens à la fin du premier siècle.[3]

Ayant profondément marqué et influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire, le christianisme est de nos jours la religion la plus répandue dans le monde[4]. Elle est présente sur tous les continents, et plus particulièrement en Europe, en Amérique, en Afrique sub-saharienne et en Océanie où elle est prédominante[réf. nécessaire].

Le christianisme partage ses origines et nombre de ses textes avec le Judaisme, particulièrement la Bible Hébraique, connue chez les chrétiens sous le nom d'Ancien Testament ou de Premier Testament.[5] Comme le Judaisme et l'Islam, le christianisme est classé parmi les religions abrahamiques[6],[7].
Doctrine
En raison de la grande diversité que l'on peut observer dans les croyances et pratiques chrétiennes au fil des siècles et autour du monde, il est difficile de donner une vision synthétique de la foi chrétienne et de sa doctrine. Cependant certains éléments d'homogénéité existent.
Jésus-Christ
Jésus-Christ en tant que figure centrale des croyances est un de ces éléments d'homogénéité. En effet, sans oublier que des divergences très grandes peuvent exister dans leurs interprétations de ses enseignements et de ceux à tirer de son existence, les chrétiens ont tous pour point commun de prendre la vie de Jésus et sa mort en exemple. Le fondement de la religion chrétienne est la foi en la résurrection de Jésus-Christ, et ce même si tous les chrétiens ne s'accordent pas sur une même signification du terme résurrection. [8],

Ainsi que le proclame l'un des textes les plus anciens du Nouveau Testament, le kerygme de la lettre de saint Paul aux Corinthiens : Si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi[9]. Les chrétiens ont peu à peu précisé cette foi en en réunissant les principaux éléments dans le "Symbole des Apôtres" et dans le Credo de Nicée-Constantinople qui ne vaut que pour les chrétiens "chalcédoniens", c'est-à-dire trinitaires (La seule prière qui fait l'unanimité de tous les chrétiens est le Notre Père).

Ces prières, appellées plus couramment le "Je crois en Dieu" sont divisées en quatre parties:

Il n'y a qu'un Dieu unique (monothéisme) et Créateur ;
Jésus-Christ est son Fils Unique, il a souffert, est mort et ressuscité, il est monté aux cieux pour juger les vivants et les morts.
L'expression de "Fils Unique", exprimée à la lumière des connaissances de l'époque, ne parle pas d'une filiation biologique[10] mais doit être entendu dans la continuité de la tradition biblique (cf. Jésus affirmant : "je ne suis pas venu abolir la Loi [divine] mais l'accomplir pleinement"). Les chrétiens proclament que Dieu se révèle de façon unique en Jésus-Christ ;

L'Esprit Saint intercède pour les hommes ;
Jésus-Christ a institué une Église sur terre ;
De là découle le dogme[11] de la Trinité : le Dieu unique se révèle en trois personnes[12], Père, Fils et Esprit Saint. La triple invocation du baptême ("au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit", cf la fin de l'Évangile de Matthieu, dont les exégètes soulignent qu'il s'agit d'une formule baptismale en usage dès le IIe siècle) va être conceptualisée sous forme du dogme de la Trinité lors des grands Conciles du IVe siècle.

A cette profession de foi, les premiers chrétiens proclament très tôt que Jésus était le Messie annoncé par les prophètes (cf discours de Pierre dans Ac 2), d'où découle le terme Jésus-Christ (le messie, ou christos en grec, est celui qui a reçu l'huile sainte ; de là vient la dénomination de chrétien).

Jésus est considéré comme vrai Dieu et vrai homme par la plupart des chrétiens. Cette croyance ne caractérise pas tous les chrétiens et, pour ceux qui y adhèrent, les modalités en sont différentes selon qu'ils se revendiquent des Églises des deux conciles, des 3 conciles, des 7 conciles. Cette doctrine mit du temps à s'imposer, d'où la subsistance de chrétiens anti trinitaires appelés unitariens répartis au sein de diverses églises qui réfutent la Trinité.

Le problème de l'historicité
Il est difficile de faire une lecture historique du nouveau testament, et ce pour plusieurs raisons : ce sont avant tout des témoignages écrits par des croyants qui retranscrivent leur expérience, et non une relation de faits historiques (ce qui n'empêche pas de les considérer comme des témoignages historiques de première main). D'autre part, il faudrait pouvoir comparer ces textes à d'autres récits relatant les mêmes faits ; or, il y a très peu de sources écrites précises, en dehors des évangiles, sur la vie de Jésus. Des textes non bibliques font mention de la présence de Jésus et des controverses qu'il a provoquées au sein du peuple juif, mais rien d'assez complet pour permettre une réelle confrontation avec le contenu des évangiles.

Articles détaillés : Quêtes du Jésus historique et Problème synoptique.
On considère comme mineures les éventuelles modifications, volontaires ou involontaires, dues aux traductions. Le Premier Testament donne un bon exemple de ce respect des textes sacrés. On peut citer le cas du manuscrit d'Isaïe retrouvé à Qumran près de la Mer Morte, contemporain de Jésus, et qui montre que la retranscription ultérieure a été d'une grande fidélité. On trouve cependant des ajouts et des gloses, dont l'étude constitue une discipline de l'exégèse biblique : la critique textuelle.

Articles détaillés : Évolution de la lecture de la Bible au XIXe siècle et Crise moderniste.
L'historien a en tous les cas peu de matériel pour émettre un jugement dans un sens ou dans l'autre sur le contenu de beaucoup de récits bibliques. Très peu de traces historiques, et rien d'archéologique, de l'existence de Jésus ne sont connues. Cette absence de traces, en particulier chez les auteurs du tournant du 19e et 20e siècle, très prolixes par ailleurs, est, pour certains, une preuve de l'inexistence du Christ

L'Ancien et le Nouveau Testament
Aux Écritures issues du judaïsme, qui correspondent à ce que les chrétiens nomment l'Ancien Testament, la tradition des premiers siècles du christianisme a adjoint le Nouveau Testament. On emploie souvent l'appellation « Premier » Testament au lieu d'Ancien, pour signifier que le Nouveau Testament ne vient pas remplacer l' « Ancien » mais l'accomplir. L'Ancien et le Nouveau Testament sont réunis dans la Bible chrétienne.

Le Nouveau Testament est composé de quatre évangiles (selon Matthieu, Marc, Luc et Jean), des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'Apocalypse. On considère que la rédaction de ces textes s'étend de la seconde moitié du Ier siècle jusqu'au début du deuxième. Les manuscrits les plus anciens remontent au IVe siècle de notre ère.

On appelle « évangiles synoptiques » les évangiles de Matthieu, Marc et Luc, qui sont construits sur le même plan ; l'évangile de Jean reste à part.

Les épîtres de Paul de Tarse semblent être les plus anciennes (on date la première d'entre elles, l'épître aux Thessaloniciens, de l'année 50 environ) ; cette antériorité donne à Paul une place particulière dans le christianisme, certains le considérant comme le véritable fondateur de la religion et mettant en exergue sa rivalité avec Pierre.

L'évangile de Marc est généralement considéré comme celui qui a été rédigé en premier (vers l'an 65 ?), et constituerait une des sources ayant servi à rédiger les deux autres synoptiques. Viendraient ensuite les autres évangiles (Matthieu, vers l'an 70 ; Luc peut-être dans les années 80 ; Jean après 90). Les évangiles ont été rédigés sur la base de traditions et de documents plus anciens, sans doute circulant sous forme orale. Leur rédaction est contemporaine de la disparition des témoins directs de la vie de Jésus, et manifeste la volonté de conserver l'essentiel de leur prédication.

Les Actes des Apôtres sont la deuxième partie de l'évangile de Luc. L'Apocalypse et la Lettre aux Hébreux semblent être les textes les plus récents (toute fin du Ier siècle). D´après son style, on suppose que l´apôtre Paul serait l´auteur de l´épitre aux Hébreux.

Le canon ainsi constitué (ensemble des textes reconnus officiellement) écarte les textes dits apocryphes. L'existence des apocryphes révèle que le Nouveau Testament, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est le fruit d'un choix parmi une multiplicité de documents témoignant de la vie et de la prédication de Jésus, ainsi que de la vie de l'Église primitive. Ce choix a été effectué au cours de l'histoire, en fonction de ce qui a paru alors vraisemblable, en fonction de l'ancienneté de la tradition à laquelle ces textes étaient rattachés, mais aussi en fonction des convictions des communautés chrétiennes. Le Nouveau Testament, comme ensemble de la Bible, est donc un témoignage de la foi de ces communautés avant d'être un récit historique[13].

L'Église et le baptême
La résurrection de Jésus a déjà eu lieu ; elle est le début d'une nouvelle époque de l'histoire, l'accomplissement des temps, au terme de laquelle tous les humains connaîtront eux aussi la résurrection. Depuis Jésus, Dieu veut[14] créer une Église, non limitée aux seuls Juifs. Alors que Jésus est Le Fils de Dieu, les autres hommes le sont par adoption. (note: d'autre passages mentionnent Jesus comme "Fils de l'Homme", soit la réalité que l'homme est censé incarner durant sa vie. Jesus est bel et bien Fils de Dieu et Fils de l'Homme, en ce sens qu'il fait la volonté de Dieu, et qu'être cela est le résultat du travail, du fruit, de la vie d'un homme.)

C'est la foi en Jésus-Christ et l'acceptation de l'œuvre de rédemption qu'il a accomplie qui définit cette famille, et non la pratique de la loi mosaïque ou des doctrines religieuses : "un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu'" proclame la lettre aux Éphésiens (Ep 4,5). On devient chrétien par le sacrement du baptême, [15] que l'on ne reçoit qu'une seule fois même si on change d'Église mais ce point de vue n'est pas partagé par tous : le baptême représentant, alors, la confession publique de la conversion.


Histoire du christianisme
Articles détaillés : Origines du christianisme et Histoire du christianisme.

Une religion issue du judaïsme?
Pour les évangiles, Jésus « n'est pas venu abolir, mais accomplir » les Écritures. La perspective jésuanienne est donc celle d'un accomplissement de la foi juive, dans une interprétation particulière à Jésus lui-même, et non la création d'une nouvelle religion: Jésus, les apôtres, la Sainte Vierge, tout le groupe primitif était juif. Cette perspective se retrouve dans de nombreuses phrases de Jésus rapportées par les évangiles ; ainsi, les consignes données aux disciples de s'adresser "aux brebis perdues d'Israël", et non aux païens.

Le christianisme a repris, de façon plus ou moins importante selon ses courants, plusieurs éléments présents dans le judaïsme de la période suivant la destruction du second Temple, tels que :

l'adaptation de la forme du culte synagogal aux églises de paroisses, (le culte synagogal était déjà présent en Galilée) ;
l'utilisation de l'ensemble des textes bibliques, au premier rang desquels les psaumes juifs, issus du livre des Louanges ; ces textes peuvent être lus sur des cycles variables, pouvant atteindre jusqu’à trois ans pour l'Église catholique ;
un calendrier religieux, partiellement mobile, dans lequel certains évènements notables ou certains points de Foi donnent lieu à des célébrations annuelles ;
l'utilisation de chants et d'hymnes dans la prière ;
dans les célébrations et les réunions communautaires, l'utilisation de certains mots venant de l'hébreu biblique (par exemple : Amen, Hosanna, Alléluia).
Pour certains chrétiens, la ligne de partage entre les chrétiens et les juifs passe par la reconnaissance ou non du Messie en la personne de Jésus. Cette divergence de vue trouve son origine dans des interprétations différentes de divers passages de l'Ancien Testament ou Tanakh. D'un point de vue juif en revanche, le christianisme s'écarte du judaïsme - il ne "l'accomplit" donc pas- en rejetant à la fois le "joug du royaume des cieux" (transcandance absolue) et le "joug de la Torah et des mitsvot". Telle était également la posture de Marcion, un père de l'Eglise qui fut qualifié d'hérétique pour avoir contesté la prétendue filiation judaïsme-christianisme et souligné l'origine autonome du christianisme vis-à-vis du judaïsme. Y.Leibovitz écrivait au professeur David Flusser[16]: "Voici les thèses que j’oppose à vos définitions fondamentales : 1. Vous définissez le christianisme comme une religion née du judaïsme qui aurait intégré des principes païens. A l’opposé je dirais : « Le christianisme est né du paganisme hellénique moyen-oriental par l’emploi de symboles, concepts et expressions empruntés au judaïsme. » 2. Vous insistez sur le caractère monothéiste du christianisme. A l’opposé j’affirme : « malgré son monothéisme déclaré le christianisme n’a pas réussi à se libérer de son héritage païen et n’est pas parvenu au monothéisme (à l’exception de sectes unitaristes du christianisme tardif) ». On le voit, cette question des origines du chritianisme et plus particulièrement de son rapport au judaïsme fait toujours débat.
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zahou

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MessageSujet: le judaïsme   Le christianisme EmptyVen 11 Avr - 20:16

le judaïsme désigne la tradition et la culture religieuse des Juifs[1], c'est-à-dire des descendants des Hébreux israélites de Judée[2], et de ceux qui les ont rejoints par la conversion[3]. Le judaïsme comporte des éléments religieux, mais ne s'y limite pas, contenant, outre son code de conduite, une législation, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses.

Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens Israélites, et de leurs descendants, les Juifs, est basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham[4] et renouvelée avec Moïse[5]. Le judaïsme est donc une religion abrahamique, fondée sur la Loi mosaïque, les écrits prophétiques et les autres Écrits, collectivement appelés Tanakh, Miqra ou Bible hébraïque.
Elle se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, Isaac et Jacob, YHWH, Elohim au Nom ineffable, Un, Unique, omniscient, omnipotent, juste, charitable, miséricordieux, transcendant, ayant créé le monde, et continuant de s'impliquer dans sa destinée, faisant irruption dans l'Histoire, ainsi qu'Il le démontre en faisant sortir les enfants d'Israël d'Égypte. Son culte était assuré par les cohanim et centré sur le Temple de Jérusalem, détruit par deux fois.

Le judaïsme est l'une des premières fois purement monothéistes connues, et l'une des plus anciennes traditions religieuses encore pratiquées de nos jours. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source de la fondation d'autres religions abrahamiques, comme le christianisme, l'islam et le bahaïsme. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition concurrente.
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MessageSujet: Le monothéisme   Le christianisme EmptyVen 11 Avr - 20:20

Le monothéisme
Les Juifs considèrent que le monothéisme fut la première croyance humaine, dévoyée par la génération des petits-fils d'Adam[8], et retrouvée par Abram et sa descendance. Le « second commandement du Décalogue » interdit d'avoir « d'autres dieux devant Ma face ». Cette prohibition inclut le syncrétisme, le culte de « divinités mineures », d'esprits, ou d'incarnations, les doctrines de dualité (shtei reshouyot) ou de trinité, considérées comme apparentées au polythéisme[9].

Le judaïsme a fait de la proclamation du monothéisme sa profession de foi biquotidienne, à déclamer lors de son dernier souffle[10].

Pour les tenants de la critique biblique, le second commandement indique l'existence d'un hénothéisme primitif originel. Le monothéisme se serait développé par la suite en réaction aux Hellènes.
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MessageSujet: Les juifs   Le christianisme EmptyVen 11 Avr - 20:26

Les juifs (Hébreu : יְהוּדִים, Yëhûdîm ; Yiddish : ייִדן, yiden ; Ladino ג׳ודיוס, djudios) sont les adhérents au judaïsme. Ce sont aussi, avec une majuscule (Juifs)[5], les membres du peuple d'Israël (am yisrael), également appelés enfants d'Israël (Benei Yisrael)[6]. Il existe en effet une distinction entre les deux définitions, la Halakha (loi religieuse orthodoxe) indiquant qu'on reste Juif (membre du peuple) même si on n'est plus juif (adhérent du judaïsme)[7].

Ils forment un groupe dont la définition recoupe partiellement les catégorisations usuelles de groupe culturel, ethnique, national ou religieux. Ils se composent des descendants des anciens Israélites de Judée ainsi que des personnes converties au judaïsme au cours des siècles.

La définition que les Israélites puis les Juifs ont donnée d'eux-mêmes a varié dans le temps. L'idée que les Juifs sont un peuple, le « peuple d'Israël », apparaît dès les premiers livres de la Bible[8], et a continué à être affirmée au cours des siècles. La définition religieuse a par contre évolué, la Bible et l'archéologie décrivant même des Israélites polythéistes aux périodes les plus anciennes[9]. L'idée de « royaume d'Israël », qui date de la Bible, a également varié avec le temps, ayant été largement mise de côté par les autorités religieuses à compter du IIe siècle, avant d'être réintroduite par des laïques et quelques religieux sous la forme du sionisme au XIXe siècle. Enfin, des cultures juives très diversifiées dans l'espace et le temps ont encore complexifié l'approche de l'identité juive.

Le nombre total de Juifs est difficile à estimer avec précision, et fait l'objet de controverses. Selon une estimation faite en 2002[10], il serait d'environ 13 millions, la majorité vivant en Amérique du Nord, en Europe et en Israël.
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zahou

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MessageSujet: Étymologie du mot juif   Le christianisme EmptyVen 11 Avr - 20:27

Étymologie
En français, le mot « Juif » viendrait du vieux français giu ou juieu depuis le latin iudeus et le grec Ioudaios (Ἰουδαῖος), transcription de l'araméen Yehoudaïé[11], lui-même issu de l'hébreu יהודי (Yêhûdi), « judéen », ce dernier terme désignant un Israélite habitant la Judée. D'autres ethnonymes désignant les Juifs s'appuient sur cette étymologie, par exemple Yahûdi (يهودي) en arabe, Jude en allemand, Jew en anglais, ou jøde en danois. Cependant, d'autres dérivent du mot « Hébreux », par exemple Ebreo en italien et еврей (yevrey) en russe, d'autres encore de Moïse, comme Musevi en turc.

Les Juifs sont donc les Israélites de la Judée, par opposition aux Israélites de la Samarie.

Le terme Judée est dérivé de la tribu de Juda, la tribu qui d’après 1 Samuel 17 et suivants a engendré le roi David. Toujours d’après la Bible, le royaume unifié de David et de son fils Salomon, regroupant les 12 tribus d'Israël, aurait éclaté en deux royaumes israélites rivaux vers 930 avant l'ère commune (1 rois 12 et suivants). Celui du Sud serait resté sous le contrôle de la dynastie davidique, issue de la tribu de Juda, et aurait donc pris le nom de « royaume de Juda » (1 rois 12:16-20).

Les habitants du royaume de Juda, ou Judéens, ou Juifs, ne sont pas tous Judaïtes, membres de la tribu de Juda, mais regroupent tous les Israélites vivant dans le royaume. La première occurrence de yəhūdī dans la Bible hébraïque[12] désigne d'ailleurs un membre de la tribu de Benjamin.

Cette même Bible hébraïque ne développe pas la notion de Juif comme une notion religieuse à proprement parler : d'une part, elle affirme que d'autres populations pratiquent le culte de YHWH[13], d'autre part, Judéens et Israélites du Nord sont régulièrement dépeints comme des polythéistes pratiquant d'autres cultes[14]. Les auteurs de La Bible dévoilée suggèrent qu'il aurait bien existé une spécificité religieuse judéenne / juive par rapport au royaume du Nord, mais que les rédacteurs de la Bible hébraïque l'atténuèrent, afin d'affirmer l'unité religieuse du « peuple d'Israël »[15]. La notion de Juif est donc pour la Bible surtout une notion politique et géographique, désignant les sujets du royaume de Juda.

Conformément aux conventions typographiques françaises qui imposent une majuscule aux noms de peuples et une minuscule aux noms de croyances, « Juif » s'écrit avec une majuscule quand il désigne les Juifs en tant que peuple, et avec une minuscule quand il désigne les croyants juifs[16].
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zahou

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MessageSujet: Formation et évolution de l'identité juive   Le christianisme EmptyVen 11 Avr - 20:30

Formation et évolution de l'identité juive
La notion de Juif s'est structurée à travers l'histoire. Au cours des trois millénaires écoulés depuis le roi David, elle a connu des évolutions ou infléchissements.

À l'époque la plus ancienne, les Israélites apparaissent comme une population aux pratiques religieuses très diversifiées[9], surtout définis par leur origine supposée commune[17], leur langue, leur territoire et leurs deux États.

Après la disparition du polythéisme et l'exil à Babylone, vers -600, les Juifs remplacent les Israélites. La définition religieuse devient plus claire, mais s'exprime encore à travers la diversité foisonnante des sectes du second Temple. Les idées de peuple et de royaume sont réaffirmées.

Après la destruction du temple par les Romains (en 70), avec la destruction définitive du royaume de Juda (Ier siècle), puis avec la rédaction des Talmuds (IIe siècle - Ve siècle), la religion s'unifie. Le rétablissement de l'État juif est abandonné, renvoyé aux temps messianiques.

Enfin, à partir du XIXe siècle, sous l'influence des idées laïques et nationalistes occidentales, une redéfinition politique et nationale de l'identité juive est mise en avant par une partie des communautés.
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