ACL : Finale aller, WAC-ESS à 21h
L’Entente, vainqueur de la dernière édition, devra cravacher dur demain (à 21 heure algérienne) pour prendre option et inscrire, en lettres d’or, son nom au palmarès de la compétition.
La finale de cette édition se présente sous le cachet d’une confrontation maghrébine. Un derby qui s’annonce très ouvert. Auréolée par la qualification à la finale aux dépens des Egyptiens d’El Djeïch, la bande à Simondi s’est déplacée au Maroc avec un moral au beau fixe. Les Sétifiens, qui se targuent d’être les premiers à atteindre pour la deuxième année consécutive l’ultime phase de la Champions League, savent qu’ils sont attendus au tournant au complexe Mohammed V, qui affichera, à l’occasion, complet. Les Algériens fouleront aujourd’hui la pelouse de ce complexe. Ils se préparent dans le calme et la sérénité, ne laissant paraître aucun signe de stress ou de nervosité. Le duo Simondi-Boufenara, qui met désormais l’accent sur les volets tactique et psychologique, observe, à propos de la composante du onze rentrant ou du dispositif tactique à adopter face à cette redoutable formation du WAC, un silence radio. « Les deux équipes, qui n’ont pas atteint ce stade de la compétition par un simple fait du hasard, se connaissent parfaitement. Nous n’avons de ce fait pas de secret l’un pou l’autre. Le plus concentré sur son sujet, le mieux préparé physiquement aura le dernier mot », dira en préambule Boufenara, lequel estime que l’adversaire est un groupe solide techniquement. : « Ce match, qui ne dérogera pas à la règle, sera difficile pour les deux formations qui voudraient tant boucler l’exercice avec ce trophée qui vaut de l’or. Habitués à l’adversité et la pression d’une telle confrontation, nos joueurs, qui ont suffisamment d’expérience, doivent sortir le grand jeu, sachant que le titre se joue à mon sens à Casablanca, où on doit profiter de la pression qui pèsera sur les épaules du WAC, pas facile à jouer hors de ses bases », conclut notre interlocuteur. Pour rappel, la partie sera dirigée par le Tunisien Aouaz Trabesi, une vieille connaissance des Sétifiens. Adepte de la stabilité du groupe, Simondi va certainement reconduire, à un joueur près, le onze qui s’est défait d’El Djeïch. La seule incertitude réside dans le schéma tactique à appliquer en pareille circonstance. La présentation d’un onze à vocation défensive est l’hypothèse qui tient le plus la route, d’autant plus que les Marocains axeront surtout sur l’attaque, laquelle aura en face d’elle une défense devant batailler pour faire plaisir à la poignée (une centaine) de fans ayant fait le déplacement.