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LE PETIT BISTRO des étudiants de l'université de BATNA
 
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 le diabète

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papinate
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papinate


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Date d'inscription : 26/02/2008

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MessageSujet: le diabète   le diabète EmptyMar 4 Mar - 13:01

Le diabète est une maladie qui touche de plus en plus de citoyens gaspésiens, québécois et canadiens. La prévalence de cette maladie sur la population mondiale atteint actuellement 7% et pourrait facilement augmenter dans les 10 prochaines années à 10%.

Le diabète peut se définir comme une perte de contrôle à la hausse de la glycémie (sucre dans le sang). Chez l'être humain, une hormone est responsable d'empêcher la glycémie de s'élever dans le sang. Cette hormone s'appelle l'insuline.

Chez les patients souffrant de diabète, deux situations peuvent se produire:

1. L'insuline est produite par le pancréas. Ce dernier peut diminuer ou arrêter la production de l'insuline. Dans ces situations, la glycémie augmente et la maladie du diabète apparaît.


2. Dans d'autres situations, il s'agit d'une résistance à l'action de l'insuline au niveau cellulaire. L'insuline est nécessaire pour faire entrer le sucre dans les cellules. Cette résistance à l'action de l'insuline rend celle-ci moins efficace. Alors à ce moment, la glycémie monte et la maladie du diabète apparaît.
Le pancréas


Le sucre sanguin, soit le glucose, est une source principale d'énergie pour l'ensemble des cellules de l'organisme. Lorsqu'il augmente dans le sang, il devient moins disponible et cause ainsi une perte d'énergie globale pour l'ensemble des cellules.

Les symptômes du diabète peuvent se présenter de différentes façons: fatigue, difficulté de concentration, vision embrouillée, soif intense, miction fréquente, faim insatiable, possibilité de perte de poids, possibilité de faiblesse musculaire. Certains de ces symptômes ou l'ensemble de ces symptômes sont présents chez les patients qui souffrent de diabète au début de la maladie. Cependant, certains diabétiques présentent peu de symptômes. La maladie est alors dépistée lors d'un prélèvement sanguin.

Il existe différents types de diabète:

Diabète de type 1: Diabète juvénile

Le diabète de type 1 consiste en une perte de la production par des cellules particulières du pancréas (cellules Bêta ou cellules Langerhans) de l'hormone que l'on appelle l'insuline. L'âge du début peut varier de quelques mois de vie jusqu'à environ 35 ans. Les causes de cette perte de production d'insuline sont encore inexpliquées (virus ??, rejet, allergie). L'organisme du patient diabétique rejette par la formation d'anticorps, les cellules qui sont capables de produire l'insuline. Lors de cette perte de capacité de production d'insuline, le patient présente les symptômes qui ont été nommés ci-haut. Le diabète de type 1 représente 10% des patients diabétiques.

Diabète de type 2: Diabète de l'adulte (traitement du diabète de type 2)

Le diabète de type 2 ou le diabète de l'adulte est un diabète où la perte de contrôle à la hausse de la glycémie est souvent associée à de l'obésité avec une prédominance familiale. Ce diabète résulte du mélange d'une perte d'efficacité de l'insuline, et d'une baisse de sécrétion de l'insuline qui s'installe graduellement. Lorsque ce phénomène se produit, les symptômes mentionnés ci-haut apparaissent.

Diabète de type 3 (autres types):

Le diabète de type 3 est une maladie systémique autre qui apporte une destruction du pancréas. Cette pathologie peut être causée par des pancréatites chroniques, certaines réactions défavorables à des médicaments ou à un défaut familial typique de certains récepteurs responsables de l'efficacité de l'insuline. Il faut noter que le diabète de type 3 est beaucoup plus rare.

Maladies génétiques:
Défaut de fonction des cellules Bêtas
Défaut de fonction de l'insuline


Maladies du pancréas:
Pancréatite chronique
Fibrose kystique
Pancréatectomie post-traumatique
Hémochromatose
Néoplasie du pancréas
Pancréatopathie fibrocalculeuse


Maladies endocriniennes associées au diabète:
Acromégalie
Hyperthyroïdie
Syndrome Cushing
Somatostatinome
Glucagonome
Aldostéronome
Phéochromocytome


Maladies postinfection:
Rubéole congénitale
Infection à cytomégalovirus


Maladies associées aux médicaments:
Vacor
Diazoxides
Pentamidine
Agents bêta 2 antagonistes
Acide nicotinique
Thiazine
Glucocorticoïdes
Dilantin
Hormones thyroïdiennes
Interféron-alpha
Diabètes gestionnels
Facteurs génétiques

Diabète de type 1

Risque faible: 0,3 % de la population en général;
Risque accru lorsque l'un des parents est atteint du diabète du type I: père 6 %,
mère 2 %;
Risque accru lorsqu'un frère ou une soeur est atteint(e) du diabète du type I: 5 %;
Risque accru lorsqu'un jumeau identique est atteint du diabète du type I: 34 %.
Diabète du type 2

Risque très élevé: 5 % de la population en général, soit 1 personne sur 20;
20 % des personnes de plus de 65 ans sont atteintes du diabète du type 2 et seule la moitié des cas sont diagnostiqués;
Risque accru lorsque l'un des parents est atteint du diabète du type 2: père 11,6 %,
mère 13,9 %;
Risque accru lorsque les deux parents sont atteints du diabète de type 2: 28.1 %;
Risque accru lorsqu'un jumeau identique est atteint du diabète de type 2: de 60 %
à 80 %.
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adilla

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MessageSujet: VIH   le diabète EmptyDim 13 Avr - 13:42

Virus de l'immunodéficience humaine
Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH, HIV en anglais) est un rétrovirus infectant l'homme et le conduisant à plus ou moins long terme au syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), qui est un état affaibli du système immunitaire qui le rend vulnérable à de multiples infections opportunistes.

Transmis par plusieurs fluides corporels : sang, sécrétions vaginales, sperme ou lait maternel, le sida est aujourd'hui considéré comme une pandémie ayant causé la mort d'environ 25 millions de personnes entre 1981 (date de la première identification de cas de sida) et janvier 2006 [1]. Il est estimé qu'environ 1 % des personnes âgées de 15 à 49 ans vivent avec le VIH, principalement en Afrique sub-saharienne [2].

Bien qu'il existe des traitements antirétroviraux luttant contre le VIH et retardant par conséquence l'apparition du sida, réduisant ainsi la mortalité et la morbidité, il n'existe à l'heure actuelle aucun vaccin ou traitement définitif. La prévention, qui passe notamment par les rapports sexuels protégés et la connaissance de son statut sérologique de manière à éviter les infections d'autrui est le moyen de lutte le plus efficace.
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adilla

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MessageSujet: Histoire de VIH   le diabète EmptyDim 13 Avr - 13:43

Histoire
Article connexe : Origine du virus de l'immunodéficience humaine.
L'épidémie de sida est découverte le 5 juin 1981 par le CDC des États-Unis après l'annonce d'une recrudescence dans les villes de Los Angeles, San Francisco et New York de cas de pneumonies à pneumocystis carinii et de sarcomes de Kaposi. Ces deux maladies ont pour particularité d'infecter les personnes immunodéprimées. Les premiers malades sont tous homosexuels ce qui fait que ce syndrome, qui ne portait pas encore le nom de Sida, est appelé le syndrome gay ou cancer gay. Mais dans les mois qui suivent, d'autres personnes sont infectées, des toxicomanes par injections et des hémophiles, montrant ainsi que la voie sanguine, en plus de sexuelle est le mode de contamination.

L'origine virale est privilégiée, eu égard aux modes de transmission alors identifiés. Plusieurs virus sont mis en cause, mais on s'aperçoit qu'ils ne sont qu'une conséquence. Le premier rétrovirus humain découvert, HTLV-1, fut considéré comme la cause du Sida par l'équipe américaine dirigée par Robert Gallo.


Luc Montagnier en 1995.À partir de 1982, avec les premiers cas identifiés en France, la recherche française débute. Willy Rozenbaum, médecin à l'hôpital Bichat de Paris, veut inciter les chercheurs à étudier plus en avant le Sida et en trouver la cause. Par l'entremise de Françoise Brun-Vezinet, une collègue médecin, Willy Rozenbaum rencontre Jean-Claude Chermann, Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier de l'unité oncologie virale de l'Institut Pasteur. Ces derniers acceptent de commencer les recherches et en janvier 1983. Willy Rozenbaum envoie un échantillon d'un patient atteint de lymphadénopathie qui est identifié comme une maladie opportuniste du stade pré-Sida. L'échantillon est mis en culture et une activité de transcriptase inverse est identifiée confirmant la présence d'un rétrovirus. Rapidement une apoptose apparaît, l'adjonction de globules blancs à la mise en culture relance alors l'activité de transcriptase inverse. Un examen au microscope électronique a permis de visualiser pour la première fois le virus.


Robert Gallo en 1995.Après une prise de contact avec Robert Gallo pour un échange d'informations, l'équipe de l'Institut Pasteur confirme que le virus identifié chez le patient lymphadénopathique n'est pas le HTLV-1. Ce nouveau rétrovirus est alors appelé Lymphadenopathy Associated Virus (LAV) et les résultats sont publiés dans Science le 20 mai 1983 [3]. À ce stade le lien entre le LAV et le Sida n'est pas clairement établi par l'équipe de Luc Montagnier. L'équipe de Robert Gallo publie le 4 mai 1984 dans Science les résultats de l'isolement d'un virus qu'elle considère comme responsable du Sida et le nomme HTLV-3 [4]. L'équipe de Jay A. Levy à San Fransisco fait de même le 24 août 1984 et le nomme AIDS-associated retroviruses (ARV) [5]. Pendant un temps, les trois dénominations cohabitent et une polémique a pendant un temps existé entre les équipes américaine et française concernant l'antériorité de la découverte [6],[7].

Le LAV est étudié sous tous les aspects et plusieurs points sont alors démontrés, comme le fait qu'il est totalement différent du HTLV-1 qui est un oncovirus poussant les lymphocytes T à se multiplier, alors que le LAV les tue. Avec la coopération du CDC, l'équipe de l'Institut Pasteur renforce de plus en plus l'hypothèse que le VIH est la cause du Sida, ce qui est aujourd'hui considéré comme un fait par la communauté scientifique. En janvier 1985, le séquençage du LAV est réalisé par une équipe de l'Institut Pasteur qui publie ses résultats dans Cell [8]. C'est cette même année qu'est confirmé que les trois virus (LAV, HTLV-3 et ARV) sont les mêmes.

Les premiers test VIH sont commercialisés durant l'année 1985.

Le 18 juillet 1986 sont publiés dans Science par l'équipe de Luc Montagnier, en collaboration avec des médecins portugais, les résultats de l'étude d'un patient venant d'Afrique de l'Ouest. Les examens ont permis d'identifier un nouveau type de LAV, le LAV-2 [9]. Le séquençage du nouveau virus est réalisé l'année suivante, ainsi que la mise au point d'un test de dépistage.

En 1986, le LAV (ainsi que les autres dénominations) est officiellement renommé en virus de l'immunodéfience humaine (VIH), le LAV-1 devient VIH-1 et le LAV-2, le VIH-2.

La communauté internationale prend conscience de la gravité de l'épidémie qui se transforme rapidement en pandémie et c'est ainsi que le 26 octobre 1987 l'Assemblée générale des Nations unies vote une résolution invitant tous les États et toutes les agences onusiennes à coopérer pour lutter contre cette pandémie [10]. Depuis la lutte contre le VIH/Sida est devenue une priorité pour l'ONU à travers son programme Onusida, ainsi que nombre de gouvernements. La communauté scientifique est également très active en vue de mettre au point un vaccin, faisant du VIH le virus le plus étudié à ce jour.

Bien que l'AZT a été utilisé dès 1986 pour lutter contre le VIH, il faudra attendre le milieu des années 1990 pour qu'arrivent sur le marché des traitements vraiment efficaces contre la réplication du VIH. Ces traitements, appelés trithérapies, combinent plusieurs médicaments pour combattre le VIH sur plusieurs fronts à la fois. Le développement de test biologique permettant d'estimer la charge virale a grandement participé à l'efficacité de ces traitements, car permettant de modifier en conséquence la trithérapie pour la rendre la plus efficace possible.
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adilla

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MessageSujet: Structure de VIH   le diabète EmptyDim 13 Avr - 13:44

Structure

Le virus de l'immunodéficience humaineLe VIH est un rétrovirus du genre des lentivirus qui se caractérisent par une longue période d'incubation et par voie de conséquence une évolution lente de la maladie (d'où la racine du nom venant du latin lenti, signifiant lent).

Il est d'un aspect globalement sphérique pour un diamètre variant de 90 à 120 nanomètres. Comme de nombreux virus infectant les animaux, il dispose d'une enveloppe composée des restes de la membrane de la cellule infectée. Cette enveloppe est recouverte de deux types de glycoprotéines : la première est la gp41 qui traverse la membrane, la seconde est la gp120 qui recouvre la partie de la gp41 qui sort de la membrane. Une très forte liaison existe entre la gp120 et le récepteur des marqueurs CD4 présent à la surface des cellules CD4+ du système immunitaire. C'est pour cette raison que le VIH n'infecte que des cellules ayant ce récepteur à leur surface, qui sont en très grande majorité les lymphocytes CD4+.

À l'intérieur de l'enveloppe se trouve une matrice protéique composée de protéines p17 et encore à l'intérieur la capside composée de protéines p24. C'est ce dernier type de protéines, avec gp41 et gp120, qui sont utilisés dans les tests VIH western blot. La nucléocapside est composée quant à elle de protéines p6 et p7.

Le génome du VIH, contenu dans la capside, est constitué d'un simple brin d'ARN en double exemplaire accompagné d'enzymes qui :

transcrit l'ARN viral en ADN viral, c'est la transcriptase inverse p64
intègre l'ADN viral à l'ADN cellulaire, c'est l'intégrase p32
participe à l'assemblage du virus, c'est la protéase p10. Cette dernière n'est pas présente dans la capside, mais flotte dans la matrice p17
Ces trois enzymes sont les principales cibles des traitements antirétroviraux, car spécifiques aux rétrovirus.

Le génome du VIH est composé de neuf gènes. Les trois principaux sont gag, pol et env qui définissent la structure du virus et sont communs à tous les rétrovirus. Les six autres gènes sont tat, rev, nef, vif, vpr et vpu (ou vpx pour le VIH-2) qui codent des protéines régulatrices et dont les fonctions ne sont pas connues avec précision.
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